Sujet: « Le premier à mourir paie la tournée ! » • Prince Adrien de Carmélide Dim 10 Mar - 6:17
Adrien de Carmélide
« Loyal to no-one »
Carte d'identité
Bonjour, je m’appelle Adrien de Carmélide mais vous pouvez aussi m’appeler Adrien ou mon général . Je suis né le 3 mai , ce qui veut dire que j’ai 24 ans . Je suis en recherche d'une épouse et je suis général de guerre et secrètement prince de Carmélide. Je dois avouer que j’ai quelques passions comme les combats, les femmes, les tournois, l'épée, l'équitation, les risques mais également des peurs comme le mariage, mon père, les sangliers, les responsabilités outre que dans le domaine militaire. Ah oui, on dit souvent que je ressemble comme deux gouttes d’eau à Tom Hiddleston. Je fais parti du groupe de la royauté étrangère.
Votre personnage
Si Adrien n’a pas hérité du carré d’épaule de son père, c’est bien de sa taille dont il a pris le plus les gênes. Deux-mètres qui n’en paraissent pas tant. Sur le dos d’un étalon, l’animal à des airs nains. Cependant, sa petite corpulence n’impressionne guère les jeunes gens de son âge. Tout au contraire, Adrien ferait bien chétif à côté de la robustesse d’un chevalier lambda. Heureusement, le prince se démarque de ses homologues par des compétences qui dépassent de largement la norme bretonne. D’un bleu célestin, ses yeux de cocker émeuvent bien la gente féminine. Le ciel dans un regard fougueux. On pourrait aussi trouver son compte dans la blondeur de ses boucles. Cependant, si de nature soyeux, ses cheveux sont souvent victimes des lubies des femmes, la transpiration, la boue ou l’eau croupie ternissent l’or et repousse quiconque voudraient y plonger ses doigts. On rencontrera souvent Adrien, nageant dans sa propre sueur, la crinière pitoyablement aplatie, le torse couvert de glaise et de sang. Son visage creux et ses fines lèvres ne laissent aucun doute sur ses origines provinciales. Typé comme on le veut.
Adrien ne réserve sa cotte de maille et sa cape brodée d’or qu’aux grandes occasions. Les festivités bretonnes et les grandes batailles de Camelot. Le jeune homme possède une répugnance presque indéfectible pour le faste et le luxe. Comme se couler dans un bain parfumé ou prendre un soin plus appliqué à sa personne. L’y contraindre est une obligation majeure pour l’y faire plonger. Adrien aime les odeurs âpres et amères de la bataille, de la peur, du sang, de l’égout. Se sentir plus vivant. Du reste, il a cette poisseuse impression d’être fait de sucre et de porcelaine. Ainsi ne se couvre-t-il jamais de précieuses étoffes. Aucun vêtement ne tient immaculé une journée. Les traces de ses journées sont inscrites sur son gilet de cuire et son haut grossier. Pour ne pas que l’on puisse apercevoir le bleu de ses yeux au détour d’une ruelle de la citée, Adrien porte constamment une vieille bure abîmée qui lui permet de se faufiler à travers les combats secrets dans la cave de la taverne locale. Il serait mal avisé de reconnaître un général de guerre dans pareille situation et le garçon tient encore à sa crédibilité auprès de ses hommes. Sous un pseudonyme qui caractérise la violence de ses coups -le Géant de Frêne, il fait tomber les paris et devient le champion de ces rixes clandestines qui polluent les illustres établissements Camelot, une fois la nuit levée.
Ce n’est qu’ainsi, dans la brutalité bourrue et l’excitation aux relents masculins que s’épanouit les élans guerriers d’Adrien. Il se ravit comme un porc à se rouler dans la boue et à hurler au galop à travers la verte lande d’Albion. Ce n’est pas un homme, c’est un animal. Libre, indépendant, indomptable. Il ne connait aucune autorité que celle de son père. C’est Adrien qui choisit qui suivre. Il se range de lui-même derrière les causes qui lui paraissent juste et sincère et provoque la colère de ceux qui ont eu le malaise d’attirer ses caprices. Le prince ne connait aucune éducation que celle du combat et de la guerre. De sa jeunesse n’a-t-il connu que la confrontation virile entre chevaliers et soldats. On le respecte comme un précieux compagnon d’arme et un allié loyal et fidèle. Jusqu’à la mort, ainsi se promet-il avant de s’élancer dans la joyeuse mêlée. C’est un homme plein de passion qui n’assouvit ses pulsions que dans l’extrême radical. Il ne connait ni modération, ni juste milieu. Mauvais juge, mauvais conseiller, impulsif comme le sont les êtres de son sang. Rancunier à s’en brûler les doigts, pardonner est un concept bien étranger aux mœurs du fils de Carmélide. Si sa loyauté sera sans faille ni fêlure, il s’attend à ce que son prochain le baigne de la même reconnaissance. Parce qu’il soutient n’importe lequel de ses hommes comme s’il s’agissait de son propre frère, Adrien est un commandant aimé et apprécié de ses troupes. Proche des soldats de l’armée, il connait chacun de leur nom. Quel âge, combien d’enfants. On lui devinera alors cette noblesse d’âme qui n’appartient qu’aux grands meneurs d’homme.
Mais si on ne sait apprécier les vertus du général de guerre que dans un camp militaire, on ignore comment supporter les frasques puériles de ce grand enfant. Eternel adolescent, l’irresponsabilité éraille la crédibilité de sa réputation. Irresponsable, l’immaturité est un trait qu’il associe très mal avec sa terrible arrogance. Le jeune ne se vante d’aucune modestie. C’est de sa verve emportée qu’il tire tous ses plus grands soucis. On lui connait cette tendance à fuir les plus grandes obligations et à se rouler, la gueule la première dans le danger et les problèmes. Son insouciance et son imprudence font de ses aventures de véritables odyssées. Adrien n’est qu’un garçon vif et indocile, rebelle et revêche à l’oppression. Son éducation est strictement militaire, il n’a jamais appris à tenir une conversation, à manger proprement ou à respecter les us de la courtoisie. Pourtant, ce n’est pas un mauvais bougre. Encore faut-il savoir par où le prendre. Imbu des principes chevaleresques, il défend la veuve et l’orphelin et combat l’injustice. Mais encore à cent lieues de se voir accorder les nobles attributs du paladin, il lui reste bien du chemin avant d’honorer les fiertés paternelles.
De l'autre côté du miroir
Salut ! Derriére mon écran se cache Peh&Pi mais vous pouvez aussi m’appeler Lo . Je suis âgé(e) de 18 ans . Je dois avouer que je trouve le forum aussi agréable que les anciens et je l'ai connu grâce à par une petite Salamandre bien avisée . sinon, le code du règlement c'est code validé par ayme ^^ .
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Sujet: Re: « Le premier à mourir paie la tournée ! » • Prince Adrien de Carmélide Dim 10 Mar - 6:17
Raconte-moi une histoire
Votre personnage
Depuis bien des générations, la royauté de Carmélide reposa sur la quiétude d’une descendance unique. Un fils, robuste, fort, grand, noble. Un seul et unique fils. Mais il semblerait que chaque généalogie à son exception. Cinq enfants naquirent. Cette exceptionnelle fertilité de l’épouse du roi posa problème lorsqu’il fallut déterminer une occupation aux princes qui, s’ils n’héritent pas, devaient bien étendre l’influence de la famille royale. Léodagan second du nom resta auprès du père pour recevoir ses enseignements. Le second fils fut envoyé plus loin pour prendre les armes au nom des bannières de sa lignée. Le troisième, pieu comme noble, sage et juste, fut offert gracieusement à l’église. Le quatrième, imitant son frère, le suivi, l’épée à la main en plus. Ainsi devint-il le plus grand et le plus brillant des paladins. Le cinquième, ne sachant plus trop quoi en faire, était le plus perturbateur. Parce que benjamin d’une grande tribu, ce fut celui qui connut le mieux les tendresses maternelles et les jeux de son âge. Son enfance n’est pas à plaindre.
Adrien de Carmélide était l’enfant terrible et le fardeau du père. Il fallait lui trouver occupation, son ennui faisait défaut à tout le château. Excité comme une pile, on pensa brider ses tendres folies dans l’étude et la calligraphie. Qu’on se le dise : Adrien n’était pas fait d’un bois si souple. Il ne réussit qu’à apprendre sous les coups et les contraintes. Le regard ailleurs et le jeune prince disparaissait aussi vite qu’un courant d’air. On le retrouvait alors sur le champ d’entrainement où il tentait, avec son allégresse d’enfant, de défier les chevaliers du royaume. On espéra alors en faire quelqu’un. On lui donna une arme de bois, il insista pour avoir celle de fer. Adrien avait cette furieuse manie de sauter les étapes. Et c’était ainsi qu’il apprenait le mieux. A cinq ans, on lui forgea une épée toute spécialement pour sa constitution d’enfant. Comme tous les gosses, c’est à ces âges-là qu’on apprend le plus facilement. Il devint rapidement un escrimeur de qualité. Quand il surpassa son vieux père et tous ses frères, on lui fit apprendre les arts de la stratégie.
Chasse le naturel, il revient au galop. Il abandonnait régulièrement ses livres et ses cartes pour se rouler dans le foin des écuries. Soit, Adrien sera cavalier. Il lui fit monter à cheval et il sut instinctivement se battre au galop. En plus d’être cavalier, bretteur, il se faisait acrobate. On comprit qu’Adrien était de ce genre d’enfant à ne s’intéresser qu’au risque et au danger. A quatorze ans, on décida de le camper avec le second des fils de Carmélide pour lui enseigner la chasse. Les deux garçons avaient six ans d’écarts mais Adrien se montra si talentueux qu’il attisa la jalousie de son frère ainé. Fait d’orgueil et d’assurance, Adrien ne manquait jamais l’occasion puérile de se moquer de son pauvre frère. Ses incroyables capacités n’égalaient que son insouciance et son imprudence. Il tenta de jouer au héros en s’enfonçant dans la forêt. Mais n’étant ni chasseur ni forestier, il se perdu et fut grièvement blessé par un sanglier. L’animal lui fonça dessus, le faisant chuter de son destrier. De surprise, la bête le piétina férocement avant que le canasson ne décide de galoper à travers les arbres. Adrien avait encore son pied accroché à l’étrier. Cette mésaventure acheva de le faire détester la chasse, à la grande joie de son frère qui put reprendre ses campagnes. Cependant, avant cela, Adrien insista pour qu’on lui accorde une faveur : Une dernière partie de chasse pour exécuter le sanglier. On accepta dans un grand soupire d’exaspération. C’est n’est qu’un animal, lui disait-on. Remis sur pied, ils ne trouvèrent pas la bête et Adrien dû rentrer au château, la frustration dans l’âme.
Adrien n’était pas stratège, n’était pas chasseur. Il n’étudiait pas et refusait l’autorité. Cependant, il montait à cheval comme personne et se trouvait être la plus fine lame de Carmélide. C’était aussi un garçon déterminé et hargneux. Il ne craignait ni le danger ni le ridicule. On pensa pouvoir faire quelque chose de ses talents. On l’initia aux valeurs de la chevalerie et de l’église. Deux paladins feraient peut-être bien, dans la famille. Cependant, si Adrien fut fasciné par les premiers principes, Dieu ne semblait pas l’émouvoir outre mesure. Quand il fut âgé de seize ans, on le remit dans les pattes de Théodebald qui s’arracha une nouvelle fois les cheveux de devoir faire campagne avec son frère cadet. Ordre du roi, on n’y peut rien. Cette fois-ci, Adrien jura d’écouter, de respecter. Il fut brillant second, un peu emporté, un peu sanguin, mais toujours dans l’ombre et la protection de son ainé qui, à force de discussion, réussit à lui enseigner les bases de la stratégie. Etonnant fut leur entente, ils devinrent les meilleurs frères d’armes que la Carmélide ait portée, sous l’œil attendrit d’un père rassuré.
Le premier fils ne fut pas difficile à marier. Le quatrième non plus. Puisque le troisième avait fait vœux de célibat, ne restait-il plus que les deux héros de guerre. Théodebald accepta, tête baissée, la première femme qu’on lui présenta. Les noces furent joyeuses mais piqua la jalousie d’Adrien qui pensa que leur joyeuses mêlées sur le front allaient cesser. Il n’en était rien, quelques temps après les festivités du royaume, Adrien et Théodebald reprirent leurs assauts. Il semblait évident que le tour d’Adrien allait venir mais le garçon, loin de se réjouir du mariage, esquivait avec maestria les entretiens avec ses prétendantes. Il savait se montrer odieux et faire peur aux jeunes damoiselles prudes et charmantes. Adrien était d’un genre très volage et ne cachait pas ses épanchements dans les cuisines avec la fille du jardinier. La fidélité, l’honneur du mariage, l’angoisse d’une descendance. C’étaient des arrangements qui n’arrangeaient justement guère le jeune prince.
Alors, sur les conseils avisés de Théodebald, le roi pressa son plus jeune fils à devenir champion de Carmélide pour les tournois annuels. C’est un privilège auquel aucun chevalier ne se dérobe. Comme personne n’oserait mettre ne danger la vie d’un membre de la famille royale, le prince décide de se dissimuler sous le nom d’un autre. Et c’est durant les échanges à la joute que le roi espère faire rencontrer la dame avec qui il le fiancera. Malheureusement, Adrien, trop emporté par la fièvre des combats, ne voit pas les œillades enflammées de la marquise de Duchamp. Dépassé, le roi promet d’acquitter la mère des frais du voyage et s’embrouille avec Adrien. Que ce soit clair et net, à la prochaine, il se fera un plaisir de faire effort.
Adrien jure que oui. Il le promet et retourne auprès de Théodebald pour se moquer des prétentions du monarque de le voir un jour passer la corde au cou. L’ainé lui fait vaguement leçon et les deux repartent en campagne. Il semble à Léodagan premier qu’Adrien s’esquive du mariage pour mieux se frotter à la lame de son frère. Leur tandem l’enchante mais freine les aspirations politiques du royaume. Le père décide d’envoyer son fils au royaume de Bretagne, à la majestueuse Camelot. Il demande au roi Uther de lui offrir une place auprès de ses chevaliers et comme Adrien est prince, comme Adrien connait les stratégies de son frère et mentor, comme Adrien a besoin d’apprendre maintenant à mener des hommes, il est fait général de guerre de l’armée de Bretagne. On se garde néanmoins le secret du sang bleu qui lui coule dans les artères. Seule la famille Pendragon est mise dans la confidence de sa filiation avec Léodagan de Carmélide. Sa rivalité avec le prince Arthur endigue ses élans de meneur. Il reste sagement dans l’ombre de son rival et attend de le voir monter sur le trône. Adrien fut présent pour les obsèques du roi et jura allégeance au nouveau monarque, un pincement au cœur.
Le prince de Carmélide s’est fait une place de choix parmi les proches du roi. Cependant encore aux affres du célibat, le père exige de lui de se trouver lui-même sa promise avant la fin de l’année. Ainsi sont les exigences du père. Adrien reste interdit. A lui de se prendre en main. Il ne compte pas se laisser déshériter et doit se débrouiller pour arranger des alliances de sa propre personne. Cependant, si les affaires d’un roi sont crédibles, celles d’Adrien n’attirent que railleries et mépris. Adrien est arrogant, suffisant, impulsif, belliqueux. Peu de seigneur ne donneraient la main de leur tendre enfant à un tel bestiaux. Et le prince ignore les complexités de la courtoisie et de la subtilité. On ne lui trouve que peu de vertus et puisqu'il lui est strictement interdit de révéler ses rangs princiers, il se doit d'apprendre à nouveaux les règles de société qu'il a si habilement fuit dans sa toute jeunesse..
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Dernière édition par Adrien de Carmélide le Mer 13 Mar - 5:41, édité 3 fois
Guenièvre Pendragon
Reine de Camelot Modo
Messages : 171 Date d'inscription : 01/03/2013 Localisation : Dans le château ou auprès de mon époux
Sujet: Re: « Le premier à mourir paie la tournée ! » • Prince Adrien de Carmélide Dim 10 Mar - 8:37
Merci pour votre accueil, dame Morganna. J'espère que nous aurons la très prochaine occasion de se courir après.
Il y a aucun soucis, je vous annoncerai lorsque ma fiche sera achevée. En attendant, ce sera un réel plaisir que de discuter d'un lien avec vous, votre altesse. Si jamais une idée vous viendriez à l'esprit, n'hésitez donc pas à m'envoyer un mp. J'y répondrais avec joie.
Sujet: Re: « Le premier à mourir paie la tournée ! » • Prince Adrien de Carmélide Mer 13 Mar - 9:36
Malvenue petit noble bouseux! J'espère que tu te plairas ici ^^
A mes yeux tu seras un prince (oui, on ne peut rien me cacher à moi :p ) d'ailleurs voici l'un de tes sujets qui demande audience! *lui amène un cochon recouvert de boue*
Heum... Bon bon, calmons-nous ^^ Ma "gentillesse" risque de te donner de fausses illusions. Sois vite validé histoire qu'on puisse rp :p
Kristen Amnell
Reine & Dragonnière Admin
Messages : 159 Date d'inscription : 01/03/2013 Localisation : A Camelot
Sujet: Re: « Le premier à mourir paie la tournée ! » • Prince Adrien de Carmélide Ven 15 Mar - 22:32
Merci a vous deux, mes ladys.
Quelles fausses illusions, dame Salmander ? Je suis parfaitement au courant que vous ne pouvez résister à mon charme animal très longtemps. Ne niez pas.
Majesté, je fais ça sur le champ. Merci pour la validation <3.
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Sujet: Re: « Le premier à mourir paie la tournée ! » • Prince Adrien de Carmélide
« Le premier à mourir paie la tournée ! » • Prince Adrien de Carmélide