Décrivez le physique mais également les défauts, les qualités, les tocs et manies de votre personnage. Le tout en une quinzaine de ligne minimum. Décrivez le physique mais également les défauts, les qualités, les tocs et manies de votre personnage. Le tout en une quinzaine de ligne minimum. Décrivez le physique mais également les défauts, les qualités, les tocs et manies de votre personnage. Le tout en une quinzaine de ligne minimum. Décrivez le physique mais également les défauts, les qualités, les tocs et manies de votre personnage. Le tout en une quinzaine de ligne minimum. Décrivez le physique mais également les défauts, les qualités, les tocs et manies de votre personnage. Le tout en une quinzaine de ligne minimum. Décrivez le physique mais également les défauts, les qualités, les tocs et manies de votre personnage. Le tout en une quinzaine de ligne minimum. Décrivez le physique mais également les défauts, les qualités, les tocs et manies de votre personnage. Le tout en une quinzaine de ligne minimum. Décrivez le physique mais également les défauts, les qualités, les tocs et manies de votre personnage. Le tout en une quinzaine de ligne minimum. Décrivez le physique mais également les défauts, les qualités, les tocs et manies de votre personnage. Le tout en une quinzaine de ligne minimum.

Au nord de la grande et glorieuse citée de Camelot s'étend une forêt vaste et sinueuse. Dans les recoins les plus denses demeure une légende. Par monts et par vaux l'on prétend que dans les entrailles de cette forêt vit un peuple de guerrier fantômes, des ombres ou encore des êtres maudits. La bannière de ce peuple celtique représente un ours noir sur un fond couleur sang. Leur apparence est troublante. Les seuls survivants de leurs raids s'accordent sur un fait : leurs yeux sont d'un bleu envoûtant, irréel et glacial. Leur regard féroce sonne le glas et impose le silence. Aucun village n'a jamais résisté à leurs attaques soudaines, orchestrées à la perfection. Ils effraient les gens de tout âge, ne laissant âme vivante sur leur passage si ce n'est pour laisser leur rumeur se répandre à travers les villes.
Au plus l'on s'avance dans leur forêt, au plus l'on aperçoit de corbeaux, virevoltants dans des croassements sinistres. Un plic-ploc se fait entendre sous l'épaisse couche des arbres et le moindre rayon de soleil qui la perce laisse voir des humains, écorchés et suspendus bras écartés sur les branches. Nombre de voyageurs ont fait demi-tour face à cette création des démons, laissant sur place leur déjeuner de la veille se mêler aux odeurs de putréfactions qui agressent les narines.
Au delà de ces tableaux morbides se dresse le camp XXX. Leur chef est aussi imposant qu'un grand ours. Ses cheveux sont d'un noir de jais et sa barbe épaisse et touffue lui ajoute un air grave. Il est le démon en personne. Personne n'ose le défier ou même ne serait-ce que le contredire. Du moins personne d'extérieur à son clan. Les XXX demeurent, malgré leur barbarie, un peuple démocrate. Leur chef est chef parce qu'il le mérite et tous le respectent. A ses côtés repose son plus précieux trésor : Sigrún, sa fille et enfant unique. Derrière sa chevelure d'or et son visage d'ange, elle n'en reste pas moins redoutable. Sa férocité n'a rien à envier à celles des hommes de son peuple. Son histoire est tout aussi légendaire que celle de sa forêt. On prétend que sa mère était la plus belle femme de son peuple et qu'elle aurait accepté la demande en mariage du jeune prince que l'on surnommait encore le jeune ours de XXX. Lorsque vint le temps pour elle de donner naissance, elle accoucha d'un fils, mort né. Cela se produisit deux fois de plus, la faisant à chaque fois souffrir le martyr. Le prince qui était devenu roi commençait à attirer les railleries de son peuple. Certains se mirent à dire que les dieux ne voulaient pas que sa lignée demeure. Se faisant, la femme du chef s'aventura seule vers un lieu sacré ancré plus profondément encore dans la forêt. Elle y pria des heures durant, suppliant aux esprits qu'on lui donne un enfant. Une fumée noire l'entoura alors et une voix sinistre s'éleva, lui promettant un enfant. Le soir même elle fut envahit de fumée noire. Elle se tordit de douleur et, ouvrant les yeux, dévoila deux iris d'un rouge sanglant. Son corps se glaça et, lorsqu'elle reprit chaleur humaine, elle retomba lourdement sur son lit, au milieu des peaux de bêtes. Neuf mois plus tard, son ventre avait considérablement enflé et venait l'heure pour elle de donner naissance.
Cela se passa le soir de la Samhain, la nuit où le voile entre le monde des esprits et celui des hommes est le plus mince et où l'on peut entendre tard le soir des hurlements étrangers. Ce fut donc ce soir la que décida l'enfant pour apparaître. Ce ne fut pas sans peine. Le mère hurlait de douleur comme elle ne l'avait jamais fait et, dans un ultime cri, son ventre se déchira littéralement. La sage femme à ses côtés la vit perdre doucement le dernier souffle de vie qu'elle retenait. La mère était morte pour donner naissance à la fille car aucun pacte ne se scelle dans la joie et pour un enfant du mal né, une vie doit trépasser. Le roi découvrant sa femme ainsi écorchée pour lui donner une simple fille ordonna à la sage femme que l'on retire l'enfant de sa vision dans les plus brefs délais. Il l'affubla du nom de Sigrún qui signifie « celle qui maudit ». Il la détesta, la rejeta et, un soir où il l'entendit pousser un cri, il ne put se retenir. Il l'attrapa par les pieds et la traîna jusqu'à la rivière qui coulait non loin du camp. Il plongea le bébé dedans et la retint pour qu'elle ne puisse reprendre son souffle. Elle était le symbole vivant de la mort de sa femme et il ne pouvait supporter cette peine. Mais l'enfant ne dit pas son dernier mot ce soir la. La rivière commença à devenir de plus en plus froide à tel point que l'on pouvait apercevoir le gèle se former à sa surface. Le chef croisa alors les yeux de sa fille, des yeux bleus qui semblaient briller dans la nuit. Cette vision lui rappela les yeux de sa défunte épouse. Il lâcha son emprise sur la gorge de l'enfant et la ramena contre lui, la cachant sous la peau de bête qu'il portait. Dès lors, et jusqu'à maintenant, il la garda toujours près de son cœur. Elle devint son plus précieux trésors et ce même si elle était une bâtarde du mal.


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